|
|
|
|
 |
|
ROBOTIQUE |
|
|
 |
|
Auteur : sylvain Date : 12/11/2011 |
|
|
|
|
Paris, 12 avril 2007
Le robot industriel le plus rapide du marché
Des chercheurs du CNRS et de la fondation espagnole Fatronik ont conçu un robot manipulateur deux fois plus rapide que tous les robots existants. Pour cela, ils ont travaillé à la fois sur la forme du robot et sur son système de commande. Ce résultat n'a pas manqué d'intéresser l'industrie. Le robot, baptisé Adept Quattro, du nom de la société productrice et à cause de ses quatre bras, vient d'arriver sur le marché. Plusieurs centaines de commandes sont déjà passées par les industries de l'agro-alimentaire, de la santé, de la beauté etc.
Le Laboratoire d'informatique, de robotique et de micro-électronique de Montpellier (LIRMM, CNRS/Université Montpellier 2) travaille depuis de nombreuses années à la création de prototypes, dans le domaine des robots parallèles. Ces robots manipulateurs sont constitués de plusieurs « bras », ou chaînes cinématiques reliant leur base à leur partie mobile. Ils sont employés dans diverses industries sur des chaînes où ils manipulent de petits objets.
Depuis six ans, le LIRMM s'est associé avec la Fundación Fatronik, un centre de recherche appliquée du Pays basque espagnol, pour concevoir et commander des robots manipulateurs. Les chercheurs ont imaginé une solution à la fois innovante et compatible avec les contraintes de l'industrie. Innovante de par la forme générale du robot : il comporte quatre bras manipulateurs d'ergonomie différente de celle du bras unique classique, plus proche du bras humain. Les chercheurs ont notamment réalisé des calculs d'optimisation de la dimension de chaque composant pour obtenir une accélération maximale. Leur solution est adaptée aux contraintes de l'industrie grâce au système de commande du robot, qui limite les vibrations et, ainsi, le temps nécessaire au robot pour déposer une pièce à un endroit précis. Résultat : le prototype peut manipuler 240 pièces par minute et atteint des accélérations de 200 mètres par seconde carrée avec des charges de deux kilogrammes, contre 100 mètres par seconde carrée et un kilogramme pour les robots actuels.
Grâce à ces performances, le prototype du LIRMM a convaincu Adept, l'un des leaders mondiaux de la robotique, de produire ce robot à l'échelle industrielle. Depuis six mois, chercheurs et industriels ont travaillé à ce transfert de technologie qui vient d'aboutir à la mise sur le marché du robot. Baptisé Adept Quattro, il est destiné à toutes les applications où l'on souhaite déplacer des objets et les conditionner, particulièrement dans les secteurs de l'agroalimentaire, de la santé et de la beauté, ainsi que de l'électronique. Plusieurs centaines de commandes sont déjà passées, pour un robot dont le coût varie entre 30 000 et 50 000 euros suivant le travail d'intégration à réaliser dans l'installation industrielle.
DOCUMENT CNRS LIEN
|
|
|
|
|
 |
|
NEANDERTAL |
|
|
 |
|
Auteur : sylvain Date : 11/11/2011 |
|
|
|
|
Paris, 11 Mai 2011
Les derniers néandertaliens près du cercle polaire ?
Des vestiges retrouvés à proximité du cercle polaire arctique et caractéristiques de la culture moustérienne(1), viennent d'être datés d'il y a plus de 28 500 ans, soit plus de 8 000 ans après la disparition théorique de l'Homme de Néandertal. Réalisée par une équipe internationale et pluridisciplinaire à laquelle participent des chercheurs du CNRS(2), cette découverte surprend et bouscule les théories : l'Homme de Néandertal aurait-il vécu plus longtemps que l'on ne croyait ? Ou bien Homo sapiens aurait-il déjà migré en Europe à cette période ? Ces résultats sont publiés dans la revue Science du 13 mai 2011.
La culture moustérienne, qui s'est développée au cours du Paléolithique moyen (-300 000 à -33 000 ans), se distingue par l'utilisation d'une gamme très diversifiée d'outils sur éclats, principalement par l'Homme de Néandertal en Eurasie, mais aussi par l'Homo sapiens au Proche-Orient.
Considérée comme archaïque, cette culture n'aurait pas permis à Néandertal de coloniser les environnements nordiques les plus extrêmes de la planète et lui aurait été fatale il y a 33 000 à 36 000 ans. Il aurait alors laissé la place à l'Homme moderne qui semble, quant à lui, avoir occupé l'ensemble des espaces eurasiatiques grâce à la maîtrise de technologies plus avancées que celles de son prédécesseur.
Une équipe pluridisciplinaire de chercheurs français du CNRS, en collaboration avec des scientifiques norvégiens et russes, s'est intéressée au site de Byzovaya situé dans l'Oural polaire, au nord de la Russie. Grâce à l'utilisation du carbone 14 et d'une technologie de stimulation optique, les chercheurs ont daté avec précision des sédiments ainsi que des ossements de mammouths et de rennes abandonnés sur le site. Ces derniers présentaient des modifications dues aux activités de boucherie de chasseurs du Moustérien.
Ces résultats intriguent les chercheurs à plus d'un titre. Ils montrent que la culture moustérienne aurait perduré plus longtemps que ce qui était avancé jusqu'à présent. De plus, aucune société du Moustérien n'avait encore été mise en évidence à proximité directe du cercle polaire (les manifestations moustériennes identifiées jusqu'à présent se situent au moins 1000 km plus au sud). Enfin, le site de Byzovaya, appartenant au territoire eurasiatique, n'aurait été occupé qu'une seule fois, il y a 28 500 ans environ, soit plus de 8 000 ans après la supposée disparition de l'Homme de Néandertal.
Cette découverte soulève ainsi de nombreuses questions notamment sur l'organisation des sociétés du Moustérien : l'Homme de Néandertal aurait-il vécu plus longtemps que présumé ? Ou bien les porteurs de cette ultime culture moustérienne auraient-ils été des Homo sapiens ? Si tel est le cas, les théories expliquant l'extinction de l'Homme de Néandertal en raison de l'archaïsme de sa culture, seraient remises en cause. Ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives sur cette période charnière de l'histoire de l'humanité.
DOCUMENT CNRS LIEN
|
|
|
|
|
 |
|
MUSIQUE ET INTELLIGENCE |
|
|
 |
|
Auteur : sylvain Date : 08/11/2011 |
|
|
|
|
Mettez votre vie en musique !
Faire de la musique, ça rend intelligent !
La musique adoucit les moeurs, c'est bien connu. Mais on parle moins des bénéfices… de jouer d’un instrument ! Plusieurs études scientifiques ont ainsi porté sur les profits de l’apprentissage des gammes pour la mémoire et les capacités cognitives. Petit tour d’horizon des accords santé.
Vous faites du sport, vous lisez… mais jouez-vous de la musique ? Pourtant, c’est bénéfique pour le cerveau, dès les premières années de la vie.
Plus de mémoire
Premier bienfait de la musique : elle améliore la mémoire ! A condition : de la pratiquer et pas seulement de l’écouter. C’est la conclusion de chercheurs chinois1, qui ont suivi des élèves qui prenaient des cours de piano. Ils ont montré qu'ils avaient un bien meilleur score aux tests cognitifs. Dans le détail, leur mémoire verbale était plus efficace, ils apprenaient plus facilement les mots et en retenaient plus. Pour les chercheurs, l'apprentissage de la musique provoquerait une réorganisation du lobe temporal gauche du cerveau, qui améliorerait les performances intellectuelles. La conclusion : les enfants devraient jouer de la musique dès la maternelle, pour mieux apprendre la lecture en primaire !
Plus intelligent !
Ce bénéfice semble bien se faire au profit de tout le cerveau : des chercheurs américains ont eux décidé d'offrir des cours à des enfants en primaire : musique, pour les uns, théâtre pour les autres. ou rien pour les derniers (pour faire un groupe contrôle). Et ils ont observé que les enfants qui avaient bénéficié des cours de piano. avaient un quotient intellectuel plus élevé ! Cela semblait directement corrélé au temps passé à jouer de l'instrument. En moyenne, les enfants gagnaient un sixième de points de QI par mois d'apprentissage. Au bout de 6 ans, cela représente 7,5 points de QI ! L'histoire ne dit pas si cela fonctionne avec d'autres instruments que le piano.
L’émotion en musique
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. D’autres chercheurs3 ont étudié les mêmes groupes d’enfants et leur capacité à percevoir les émotions dans les paroles. Ils ont montré logiquement que les enfants qui avaient fait du théâtre avaient de très bons scores dans l’écoute et la perception des intonations dans les paroles. Mais le plus surprenant était que les enfants qui avaient étudié la musique avaient quasiment les mêmes scores ! Ce qui veut dire qu’en développant leur oreille musicale, les enfants deviennent plus sensibles au ton de la voix et à ses variations. Une véritable intelligence émotionnelle très utile dans la vie en société.
Ainsi, il est clair que l’apprentissage de la musique est bénéfique pour les capacités cognitives bien au delà de la sphère musicale. Et a priori, ces vertus peuvent survenir à tout âge. Alors n’hésitez pas à ressortir votre vieille guitare, une flûte à bec ou prenez des cours de piano.
Non seulement vous deviendrez un mélomane averti, mais vous aiguiserez votre intelligence et votre sensibilité !
DOCUMENT DOCTISSIMO.FR LIEN
|
|
|
|
|
 |
|
LES ABYSSES |
|
|
 |
|
Auteur : sylvain Date : 19/10/2011 |
|
|
|
|
LES ABYSSES
GRANDE VIDEO LIEN |
|
|
|
|
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 ] Précédente - Suivante |
|
|
|
|
|
|