|
|
|
|
 |
|
L'ADN : déchiffrer pour mieux comprendre le vivant |
|
|
|
|
|
L'ADN : déchiffrer pour mieux comprendre le vivant
Lire le brin d’ADN, est comparable à lire le livre de la vie. Il contient toutes les informations qui composent chaque cellule des êtres vivants. La science permet aujourd’hui d’accéder aux fonctions des gènes associés à des maladies et d’en comprendre les mécanismes. Ces avancées fulgurantes, accompagnées par le Big et le Smart data, dessinent de nouvelles perspectives, avec le développement d’une médecine personnalisée mais aussi dans de nombreux domaines tels que l’agriculture, l’environnement, la chimie... Plongez au cœur du vivant, suivez le fil !
Publié le 25 janvier 2018
La cellule, le patrimoine génétique
La brique élémentaire de tous les êtres vivants est la cellule. Elle renferme en son sein une molécule qui porte son patrimoine génétique.
Mutations et réparation de l'ADN
La molécule d'ADN subit en permanence des attaques physiques, chimiques ou biologiques. Plusieurs systèmes de réparation veillent sur l'intégrité du patrimoine génétique.
L'émergence d'outils et de disciplines
La connaissance de l'ADN et de son fonctionnement a fortement progressé ces dernières années grâce aux progrès technologiques.
Et demain ?
En s'appuyant sur les informations que contiennent nos gènes, la génomique ouvre la voie à de nouvelles pratiques : le Big data, la médecine personnalisée, la thérapie génique.
Téléchargez le PDF complet du livret
(Date de parution : 2017)
Commandez la version papier du livret
Quiz : Testez vos connaissances sur l'ADN
Télécharger le quiz papier
Lire nos autres dossiers
* Dossier
Dossier sur l'imagerie médicale Découvrez dans ce dossier l'histoire, les principes de fonctionnement et les utilisations des différentes techniques d'imagerie médicale.
* Dossier
L'homme et les rayonnements L’homme est exposé à toutes formes de rayonnements naturels provenant du sol, de l’espace, du Soleil, et même dans son propre corps. Ce phénomène a été découvert à la fin du XIXe siècle.
* Dossier
Iode et Thyroïde Comment fonctionne la thyroïde ? Quel est son rôle ? Peut-on dire que le nombre de cancers de la thyroïde augmente en France ? Le point sur les questions les plus courantes concernant le rapport entre iode et thyroïde.
* Dossier
Le nanomonde Depuis quelques dizaines d’années, les recherches s’orientent vers l’infiniment petit : le nanomonde. Le nanomètre représente un milliardième de mètre, 50 000 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu !
* Dossier
Questions d'atome Aujourd'hui, de nombreuses techniques utilisées dans le domaine médical (scanner, radiographie, radiothérapie...) font appel à la radioactivité et aux rayonnements ionisants. Ce dossier fait le point sur des sujets liés à l'environnement, à l'atome et à ses applications.
DOCUMENT cea LIEN
|
|
|
|
|
 |
|
COLLOÏDES ET BIOTECHNOLOGIES |
|
|
|
|
|
COLLOÏDES ET BIOTECHNOLOGIES
Réalisation : 29 octobre 2002 - Mise en ligne : 29 octobre 2002
* document 1 document 2 document 3
* niveau 1 niveau 2 niveau 3
*
Descriptif
L'exposé introduit lutilisation des colloïdes dans le domaine du diagnostic biologique. Nous introduirons les bases de la physico chimie des colloïdes ainsi que les approches classiques du diagnostic biologique: test d'agglutination à partir de particules de Latex ou dor, test ELISA avec des particules magnétiques. Ensuite nous présenterons une nouvelle approche de diagnostic basée sur la formation de nano structures colloïdales magnétiques. Le principe repose sur l'aptitude de certains colloïdes magnétiques, à la fois suffisamment petits et susceptibles, à former rapidement des lignes réversibles sous champ. Nous montrerons que cette solution colloïdale change de couleur sous l'action d'un champ magnétique, conséquence de la diffraction des chaînes auto assemblées, et comment ce phénomène peut conduire à la détermination du profil de force entre colloïdes. Si les particules sont greffées par un anticorps, alors en présence de l'antigène spécifique capable de ponter deux anticorps, les lignes peuvent devenir permanentes et quasi irréversibles. Nous discuterons comment la persistance des lignes peut révéler de manière très sensible la quantité d'antigène introduite, et pourquoi la force magnétique imposée à chaque colloïde peut accélérer la complexation antigène anticorps. Nous finirons par une introduction à l'utilisation des colloïdes en micro fluidique. Nous montrerons comment les auto assemblages magnétiques peuvent devenir des matrices de séparation très efficaces pour des entités biologiques comme des ADN génomiques ou des cellules.
VIDEO CANAL U LIEN |
|
|
|
|
 |
|
Programmer des comportements cellulaires complexes devient possible |
|
|
|
|
|
Programmer des comportements cellulaires complexes devient possible
* PUBLIÉ LE : 09/04/2019 TEMPS DE LECTURE : 3 MIN ACTUALITÉ, SCIENCE
*
La programmation de populations de cellules vivantes permettrait d’effectuer des tâches complexes dans de nombreux domaines de santé : diagnostic, thérapies ou encore ingénierie de tissus et de matériaux. A Montpellier, des chercheurs du Centre de biochimie structurale (CBS) viennent de développer un nouveau type de circuits génétiques qui permet justement de programmer des opérations complexes à l’échelle d’un groupe de bactéries.
Contrôler l’action de cellules à des fins diagnostiques ou thérapeutiques est déjà une réalité. Les scientifiques savent par exemple modifier des lymphocytes T d’un patient pour les « dresser » contre sa tumeur. Mais ce travail est hautement spécifique, applicable à un type de cellules et pour une indication particulière. Une équipe Inserm propose aujourd’hui d’aller beaucoup plus loin dans la biologie synthétique, grâce à un nouveau système de circuits génétiques contrôlables de l’extérieur et permettant de générer des fonctions complexes. Ce système automatisé est à priori utilisable pour tous types d’applications. Un peu à l’image d’un logiciel informatique qui permet d’effectuer des tâches variées selon les souhaits des utilisateurs.
Concrètement, le laboratoire de Biologie synthétique, codirigé par de Jérôme Bonnet au Centre de biochimie structurale de Montpellier*, incorpore dans des bactéries de l’ADN synthétique permettant de reprogrammer leur comportement. Cet ADN porte des séquences indépendantes, sensibles à des signaux extérieurs différents, qui contrôlent l’expression d’enzymes pouvant eux-mêmes activer ou au contraire inhiber certains gènes. Ces séquences sont organisées de façon logique afin d’obtenir des réponses variées en fonction de la combinaison des signaux extérieurs utilisée. « Nous nous sommes inspirés des systèmes électroniques, qui grâce à une combinaison de signaux binaires – 0 et 1 – permettent d’aboutir à des fonctions variées, explique Jérôme Bonnet. En outre, pour démultiplier les possibilités, nous ne demandons pas à une seule cellule d’effectuer un programme complexe : nous divisons le travail entre plusieurs souches bactériennes, chacune effectuant une partie du programme. Nous exploitons ainsi la puissance des bactéries à travailler de manière collective en milieu naturel ».
14 populations de bactéries et 65 000 programmes possibles
Pour prouver que cette approche fonctionne, le laboratoire a construit 14 bactéries différentes, chacune capable d’exécuter un « sous-programme » spécifique, dont il est possible de suivre l’exécution grâce à l’utilisation de gènes témoins produisant des protéines fluorescentes. En associant ces souches selon différentes combinaisons, ce sont plus de 65 000 possibilités d’activation ou d’inhibition de gènes qui peuvent être obtenues selon les signaux extérieurs appliqués (à ce stade, les signaux utilisés sont l’administration d’antibiotiques et de sucres).
Une autre caractéristique importante de ce travail est qu’il autorise l’automatisation de ce système pour obtenir la fonction souhaitée. Il repose en effet sur un algorithme qui génère les séquences d’ADN du circuit génétique selon les désidératas du chercheur. « Jusqu’à présent, la plupart des circuits biologiques étaient conçus sur mesure, ce qui rendait leur élaboration lente et réservée à un petit nombre d’initiés. A l’inverse, nos circuits génétiques multicellulaires peuvent être générés de manière automatisée, en fonction des besoins des utilisateurs à partir de l’outil CALIN, disponible en ligne. Notre but est vraiment de démocratiser la bioprogrammation », explique Sarah Guiziou, l’auteure principale de ce travail. « Nous avons créé un système logique garantissant une réponse prévisible. Maintenant les chercheurs peuvent l’utiliser pour des applications particulières ».
Le laboratoire montpelliérain entend utiliser ce système pour développer des bactéries à visée thérapeutique. « Le microbiote a un rôle essentiel pour la santé, ajoute la chercheuse. Nous pourrions modifier des bactéries de la flore intestinale pour leur permettre de détecter des marqueurs et activer des processus thérapeutiques afin de lutter par exemple, contre les maladies métaboliques. Autre exemple, des bactéries se logent dans des tumeurs immunodéprimées et y sont à l’abri du système immunitaire. Il serait intéressant de les programmer pour détruire les cellules cancéreuses ».
Note :
*unité 1054 Inserm/CNRS/Université de Montpellier, Centre de biochimie structurale, Montpellier
Source : S Guiziou et coll, Hierarchical composition of reliable recombinase logic devices. Nature Communications, édition en ligne du 28 janvier 2019, https://doi.org/10.1038/s41467-019–08391‑y
DOCUMENT inserm LIEN |
|
|
|
|
 |
|
FOETUS |
|
|
|
|
|
FOETUS
Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
Être humain
de la fin du deuxième mois au terme de la grossesse.
Le stade de fœtus suit celui d'embryon : les systèmes et les organes sont déjà formés ; la période fœtale est surtout marquée par la maturation et la croissance.
CROISSANCE FŒTALE. ÉVOLUTION DU FŒTUS DU 3e MOIS À LA NAISSANCE
TROISIÈME MOIS (9e-13e SEMAINE)
Relié au placenta par le cordon ombilical, le fœtus flotte dans un sac membraneux rempli de liquide amniotique. Son foie se développe beaucoup, son intestin s'allonge, ses reins fonctionnent et ses urines commencent à se déverser dans le liquide amniotique. Sa tête se redresse et son visage se modèle : les lèvres se dessinent, les yeux, recouverts par les paupières, se rapprochent peu à peu vers le centre de la face. Les cordes vocales apparaissent. Les premiers os se forment ; le fœtus remue bras et jambes, mais les mouvements ne sont pas perçus par la mère. En revanche, le stéthoscope à ultrasons permet d'entendre le rythme cardiaque fœtal. Les organes génitaux externes se différencient : le sexe du fœtus est reconnaissable, mais pas encore visible à l'échographie. La 13e semaine, des mouvements respiratoires se produisent : le fœtus ouvre et ferme la bouche, ébauche des mouvements de succion, tourne la tête. Il mesure 12 centimètres et pèse 65 grammes.
QUATRIÈME MOIS (14e-18e SEMAINE)
La tête et le corps semblent mieux proportionnés. Le fœtus ouvre et ferme les poings, suce son pouce, avale le liquide amniotique. Ses mains sont complètement formées. La peau est fine, rougeâtre et laisse transparaître les vaisseaux sanguins. Les cheveux commencent à pousser. Le système digestif fonctionne : une substance noirâtre, le méconium, commence à s'accumuler dans l'intestin. Les articulations se forment, les muscles se développent, le fœtus prend des forces, et la mère ressent ses mouvements, plus précocement si ce n'est pas sa première grossesse. Les battements du cœur (140-160 par minute) deviennent perceptibles au stéthoscope ordinaire. Le sac ovulaire occupe à présent toute la cavité utérine. À la fin du 4enbsp;mois, le fœtus mesure 20 centimètres et pèse 250 grammes.
CINQUIÈME MOIS (19e-23e SEMAINE)
La multiplication des cellules nerveuses s'achève et le cerveau va désormais grossir régulièrement de 90 grammes par mois. La peau est moins rouge mais reste fripée. Un duvet, appelé lanugo, commence à la recouvrir. Les ongles poussent, les empreintes digitales sont présentes, les bourgeons des dents se développent. La différenciation sexuelle est maintenant complète. L'appareil respiratoire poursuit son développement, et les mouvements respiratoires se multiplient. C'est au cours du 5e mois que l'échographie obstétricale donne le plus d'indications sur la morphologie de l'enfant. À la fin du mois, il mesure 30 centimètres et pèse 650 grammes.
SIXIÈME MOIS (24e-27e SEMAINE)
Le fœtus bouge beaucoup (de 20 à 60 mouvements par demi-heure en période active) ; ses périodes d'activité alternent avec des périodes de sommeil. Son corps s'arrondit, les glandes sudoripares se forment. Le visage s'affine, les cheveux poussent. L'oreille définitive est en place et l'enfant commence à réagir aux bruits extérieurs. Il suce souvent son pouce ; parfois, il a le hoquet. Le fœtus mesure 37 centimètres et pèse 1 000 grammes.
SEPTIÈME MOIS (28e-31e SEMAINE)
L'estomac et l'intestin sont en état de fonctionner. Le fœtus entend ; ses yeux sont complètement ouverts. Il commence à se sentir un peu à l'étroit dans l'utérus et remue donc moins. À la fin du mois, il mesure 42 centimètres et pèse 1 500 grammes.
HUITIÈME MOIS (32e-35e SEMAINE)
Le fœtus prend la position qu'il gardera jusqu'au moment de l'accouchement : le plus souvent, il se place la tête en bas, calée dans la partie la plus étroite de l'utérus, fesses en haut. Les os se développent, la graisse s'accumule sous la peau, le lanugo tombe peu à peu, remplacé par un enduit protecteur graisseux et blanchâtre, le vernix caseosa, abondant surtout dans les plis. L'enfant avale beaucoup de liquide amniotique et urine en proportion. À la fin du mois, le fœtus mesure 47 centimètres et pèse 2 500 grammes.
NEUVIÈME MOIS (36e-39e SEMAINE)
Les poumons et le cœur sont prêts à fonctionner, mais des orifices font communiquer les cavités cardiaques, et un canal relie les gros vaisseaux (aorte et tronc de l'artère pulmonaire). Ces communications se fermeront après la naissance, lorsque la respiration sera établie. Les ovaires sont en place chez la fille, mais chez le garçon les testicules ne seront dans le scrotum qu'à la naissance. Le vernix caseosa se détache, sauf dans les plis, et flotte dans le liquide amniotique. La peau est maintenant bien lisse. Les os du crâne ne sont pas soudés : les espaces qui les séparent, les fontanelles, ne se fermeront qu'après la naissance.
À terme, le fœtus pèse en moyenne 3 200 grammes et mesure 50 centimètres. Il a des cheveux, des ongles aux mains et aux pieds. Le lanugo persiste sur les épaules, aux aisselles, à l'aine. Le cœur pèse 18 grammes, le foie de 100 à 125 grammes, chaque rein 12 grammes, le cerveau 350 grammes. Les organes n'ont pas tous leur structure définitive : en particulier, le cerveau va encore poursuivre son développement pendant plusieurs années.
ACTIVITÉ FŒTALE
Les mouvements du fœtus apparaissent très tôt, à la 12e semaine. Ils sont d'abord réflexes, puis volontaires à partir du 5e mois. Le fœtus agite les jambes (ruades, pédalage), il pousse avec les pieds pour changer de position. Il bouge les bras, met son pouce dans sa bouche. Vers la fin de la grossesse, l'ampleur des mouvements diminue par manque d'espace. Un fœtus dort beaucoup (jusqu'à 20 heures par jour) et les modifications de son rythme cardiaque permettent de distinguer les phases d'éveil et de sommeil (profond ou léger).
PERCEPTIONS FŒTALES
Le développement du système nerveux du fœtus lui permet d'avoir des perceptions sensorielles précoces.
Le goût se développe dès le 4e mois : le fœtus avale le liquide amniotique et il semble qu'il perçoive les saveurs.
Le toucher se développe tôt, dès 4 mois de grossesse. Le fœtus sent quand on le touche à travers le ventre maternel. C'est sur cette perception que repose l'application de l'haptonomie à l'accompagnement pré- et postnatal des parents et de leur(s) enfant(s).
La vue existe potentiellement : le fœtus semble distinguer la lumière de l'obscurité. Il réagit à un faisceau de lumière violente dirigée vers sa tête à travers l'abdomen.
Les sensations auditives sont présentes : dès le 6e ou le 7e mois, le fœtus entend et réagit aux bruits qui ne sont pas ceux, internes, de la mère, auxquels il est habitué. Les bruits violents le font sursauter, la musique douce l'apaise.
La douleur est ressentie dès le 6e mois.
Les émotions de la mère, enfin, semblent être transmises au fœtus, qui, apparemment, y réagit (par une accélération de son rythme cardiaque, par exemple).
Voir : fœtopathie, fœtopathie, fœtoscopie, présentation fœtale, souffrance fœtale.
PLAN
*
* CROISSANCE FŒTALE. ÉVOLUTION DU FŒTUS DU 3e MOIS À LA NAISSANCE
* Troisième mois (9e-13e semaine)
* Quatrième mois (14e-18e semaine)
* Cinquième mois (19e-23e semaine)
* Sixième mois (24e-27e semaine)
* Septième mois (28e-31e semaine)
* Huitième mois (32e-35e semaine)
* Neuvième mois (36e-39e semaine)
* ACTIVITÉ FŒTALE
* PERCEPTIONS FŒTALES
DOCUMENT larousse.fr LIEN
|
|
|
|
|
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 ] - Suivante |
|
|
|
|
|
|