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ACCIDENTS MÉDICAUX ...

 

Accidents médicaux : combien sont évitables ?
Par Sciences et Avenir avec AFP

Les accidents médicaux seraient responsables d'au moins 30.000 à 40.000 décès chaque année en France. Une association demande davantage de transparence sur ce phénomène.

Les infections nosocomiales sont responsables de quelque 10.000 morts par an, selon un rapport sénatorial.


ERREURS. Des dizaines de milliers de patients meurent chaque année en France d'accidents médicaux dont une part pourrait être évitée : le Lien, association de défense des victimes d'infections nosocomiales et d'erreurs médicales, réclame davantage de transparence sur ce phénomène. En 2015, "nous sommes toujours incapables de dire combien de patients décèdent ou restent invalides à la suite d'erreurs médicales évitables, qu'elles soient d'origine médicamenteuse, liées à des fautes de pratique ou d'origine nosocomiale", écrivent Béatrice Ceretti et Claude Rambaud, présidente et vice-présidente du Lien à l'occasion de 5es Etats généraux de l'association organisés jeudi 5 février 2015 à Paris.


Mot d'ordre "accidents médicaux : nous voulons savoir !"
"Si l'on prend les quelques données que l'on a, les accidents médicaux sont responsables d'au moins 30.000 à 40.000 décès, dont la moitié sont évitables", explique Alain Michel Ceretti, fondateur du Lien. Ces données, déduites d'études américaines, sont "raisonnables pour tous les pays occidentaux", selon le Pr René Amalberti, conseiller sécurité des soins à la Haute autorité de santé (HAS).
"Il n'est pas admissible que l'on n'ait pas d'étude nous donnant des chiffres objectifs de mortalité. On ne peut pas lutter contre un phénomène qu'on ne mesure pas. Nous avons le sentiment que les politiques de tous bords se refusent depuis des années à le mesurer... parce que ce sont des chiffres qui dérangent", lance M. Ceretti. Le Lien "veut des mesures d'accidentologie liée aux soins, que des enquêtes réelles soient faites en établissements de santé comme dans un certain nombre de pays dont le Royaume-Uni, la Suède ou les États-Unis".
Les infections nosocomiales, responsables de 10.000 morts par an


MÉDICAMENTS. Les effets secondaires des médicaments sont responsables d'au moins 18.000 décès chaque année en France, plus que les suicides et les accidents de la route réunis, déclarait en 2013, un spécialiste, le Pr Bernard Bégaud, lors du procès du Mediator à Nanterre. "Un tiers de ces décès correspondent à des prescriptions qui ne sont pas justifiées", assurait-il. Les infections nosocomiales sont responsables de quelque 10.000 morts par an, selon un rapport sénatorial. "Nous voulons des indicateurs par service et non par établissement (privé et public) sur le taux de mortalité et d'infection, afin de permettre aux patients de savoir ce qui se passe dans le service où ils ont l'intention d'aller". "Ce qu'une maman veut savoir, c'est dans quel service elle va mettre son enfant", poursuit le fondateur du Lien.
LIRELes seniors, menacés par une overdose de médicaments ?

Autre problème, les dossiers d'accidents médicaux acceptés par les commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) amiable ne font l'objet d'aucune étude. Ainsi, "les autorités sanitaires ne sont pas informées sur les professionnels qui ont un taux anormal d'accidents médicaux, toujours selon M. Ceretti. On ne fait donc aucun lien en matière de prévention. Or, dans la moitié environ de ces dossiers, soit 900 par an, la responsabilité d'un professionnel ou d'un établissement est reconnue". Mais, toujours selon le fondateur du Lien, le projet de loi santé pourrait corriger cette situation en confiant l'analyse de ces dossiers et expertises à une autorité indépendante .


ÉTATS GÉNÉRAUX. Les États généraux du Lien, qui se tiennent tous les deux ans, permettent de parler des progrès mais aussi de ce qui ne va pas. La e-santé et le déferlement des objets connectés, ainsi que l'innovation (alimentation, risque infectieux...) sont également au programme de ces rencontres entre patients, professionnels de santé et chercheurs.

 

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VIANDE ROUGE ET CANCER

 

On sait pourquoi la viande rouge augmente le risque de cancer    

             

Des chercheurs américains ont identifié une molécule de sucre présente dans la viande rouge qui serait responsable du développement de tumeurs cancéreuses.

    

   Plusieurs études ont trouvé un lien entre la consommation de viande rouge et un certains nombres de cancers (côlon, prostate, sein, poumon…). Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l’Université de Californie (Etats-Unis) désigne la molécule de sucre "Neu5Gc" comme responsable. Présente dans la viande de bœuf, de porc ou d’agneau, la molécule n’est pas présente dans le corps humain. Et pour cause, le système immunitaire l’élimine parce qu’elle favoriserait l’inflammation et à plus long terme, la formation des tumeurs.


Un risque de cancer 5 fois plus élevé                                                            
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont étudié deux groupes de souris. Le premier produisait naturellement la molécule et les gènes du deuxième groupe ont été modifiés pour ne plus produire la molécule "Neu5Gc". Après avoir été nourris , le second groupe a montré cinq fois plus de risque de développer un cancer.


Limiter la consommation de charcuterie                                                           
La molécule ne se trouve ni dans le poulet, ni dans le poisson. En revanche, elle se trouve également dans le lait, certains fromages et œufs de poisson. La molécule "Neu5Gc" est produite naturellement par les mammifères mais pas par les humains, ce qui expliquerait pourquoi elle provoque le développement de certains cancers. Cette étude va à l’encontre des précédentes qui pensait que le cancer était dû aux produits chimiques créés lorsque la viande grille. "La molécule augmente le risque de développer un cancer mais n’est pas responsable de la maladie" prévient le Dr Varki, principal auteur de l’étude. Le chercheur ne déconseille pas d’éliminer la viande rouge de l’alimentation (pas plus de 500 g par semaine) mais il recommande en revanche de limiter celle de charcuterie et des autres viandes transformées.
L’étude a été publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

 

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TUBERCULOSE MULTIRÉSISTANTES

 

Sciences > Santé > Tuberculose multirésistante : son histoire millénaire enfin décryptée
Tuberculose multirésistante : son histoire millénaire enfin décryptée


Par Sciences et Avenir avec AFP
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Publié le 20-01-2015 à 16h35

Durant 7.000 ans, le bacille responsable de la tuberculose a subi d'importantes variations coïncidant avec l'industrialisation ou encore la Première guerre mondiale. Explications.

Tout au long de son histoire millénaire, le bacille responsable de la tuberculose a subi d'importantes variations coïncidant avec l'industrialisation, la Première guerre mondiale ou encore l'effondrement du système de santé de l'ex-URSS. ©CDC / Phanie


TUBERCULOSE. Le bacille responsable de la tuberculose a subi d'importantes variations coïncidant avec l'industrialisation, la Première guerre mondiale ou encore l'effondrement du système de santé de l'ex-URSS, selon une étude publiée lundi 19 janvier dans la revue spécialisée Nature Genetics. Celle-ci s'est plus précisément intéressée à la "lignée Beijing" (Pékin) de l'agent de la tuberculose. Et pour cause, partie d'Extrême Orient, cette lignée est massivement associée à la propagation de formes résistantes aux antibiotiques de la maladie. Issus du Centre d'infection et d'immunité de Lille* et du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN/CNRS), les auteurs de l'étude ont identifié le foyer originel de la lignée Beijing et retracé les étapes principales de sa propagation, en étudiant les empreintes génétiques de près de 5.000 souches de cette lignée, issues de 99 pays, puis en analysant plus en détail une centaine de génomes bactériens...
La propagation des souches n'est pas uniquement liée à leur capacité à résister aux antibiotiques" - Pr Thierry Wirth
Selon cette recherche, deux souches principales multirésistantes, issues de cette lignée et essentiellement présentes en Eurasie, ont connu une forte expansion. La première, appelée "souche russe", a démarré son expansion lors de l'effondrement du système de santé publique en ex-URSS. La seconde, dite "clone d'Asie centrale", s'est répandue lors de vagues de migrations antérieures, au 19e siècle, de Chine vers les pays d'Asie centrale, explique le Pr Thierry Wirth (MNHN), co-auteur de l'étude. "La propagation des souches n'est pas uniquement liée à leur capacité à résister aux antibiotiques, puisque les deux lignées issues de Beijing, qui ont eu le plus grand succès, ont connu une expansion antérieure à l'arrivée de ces médicaments, il y a 200 ans, grâce à des mutations génétiques sans rapport avec l'acquisition de leur aptitude à rendre inefficace le traitement", explique-t-il.
7 000 ans d'expansion progressive
D'après les analyses génétiques, la lignée Beijing a émergé il y a près de 7.000 ans dans une région comprise entre le nord-est de la Chine, la Corée et le Japon à l'époque de l'apparition de l'agriculture. Elle s'est ensuite répandue dans le monde par vagues successives, avec des mouvements historiques de populations humaines vers l'est et l'ouest. Ainsi, à l'époque contemporaine, la population bactérienne s'est d'abord accrue avec la révolution industrielle, associée à une augmentation de la densité humaine, et avec la Première guerre mondiale. L'unique phase de décrue observée ensuite concorde avec l'utilisation généralisée des antibiotiques dans les années 1960. Un déclin qui s'est interrompu à la fin des années 1980, à mettre en relation avec l'émergence de l'épidémie de Sida et l'apparition de la multi-résistance aux antibiotiques.
LIRETuberculoses résistantes : 1,5 million de décès en 2013

La tuberculose provoque encore près d'un million et demi de morts par an alors qu'apparaissent des souches du bacille tuberculeux (une mycobactérie, ndlr) de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Mais grâce à leurs travaux, les chercheurs ont également pu identifier des "cibles potentielles" de traitement et de diagnostic plus rapides de la multirésistance aux antibiotiques. Phénomène qui, rappelons-le, constitue désormais un véritable enjeux de santé publique dans les pays où les antibiotiques se sont généralisés.
*(CNRS/Inserm/Institut Pasteur Lille/université de Lille)

 

           SCIENCES  ET  AVENIR  ( le  20-01-2015 )

 
 
 
 

LA PESTE

 

 

LA  PESTE

Qu'est-ce que c'est ?
La peste est une zoonose (maladie transmise par les animaux). L'agent responsable de la peste est un petit bacille, de 1 à 3 microns de long, non mobile, qui possède la particularité de résister au froid; il porte le nom de Pasteurella pestis ou bacille de Yersin.
Epidémiologie
La peste est une maladie des rongeurs sauvages vivant en terriers (marmotte, écureuil terrestre), chez qui elle existe à l'état endémique.
Quand, pour diverses raisons, le nombre de ces animaux diminue, les rats, qui préfèrent en général vivre près des habitations humaines, envahissent leur territoire et contractent la maladie qui est mortelle chez eux dans une grande proportion de cas.
La contamination de rat à rat se fait par l'intermédiaire de leurs puces et c'est à l'occasion de la mort d'un rat atteint de la peste près d'une habitation humaine que la puce du rat s'attaque à l'homme.
La contagion d'homme à homme se fait par l'entremise de la puce de l'homme et, comme les parasites quittent les cadavres, les personnes qui soignent les mourants, enterrent ou veillent les morts, sont particulièrement en danger.
A partir d'un premier foyer, la contagion, surtout lorsque ne règne pas une bonne hygiène, s'étend de proche en proche, facilement aggravée par les mouvements de populations fuyant l'épidémie et emmenant avec elles des sujets déjà contaminés. Le bacille étant résistant au froid, les cadavres non enterrés (le cas était fréquent) restent contagieux. Lorsque l'épidémie atteint la mer, il suffit d'un rat contaminé montant à bord d'un navire pour emmener la maladie vers une nouvelle destination.
Les signes de la maladie
La peste se manifeste par une fièvre élevée, oscillante, souvent accompagnée de délire et d' hallucinations, ainsi que de troubles digestifs intenses. Son signe caractéristique est la présence d'un "bubon," ganglion enflammé de très gros volume, siégeant à l'aine ou au creux de l'aisselle selon le point d'inoculation de la maladie, par piqûre de puce. Quelque fois, le bubon s'ouvre et le malade peut guérir, mais la plupart du temps il meurt en quelques jours d'infection généralisée (septicémie). Il existe une forme foudroyante de cette maladie, la "peste pulmonaire" : c'est une pneumonie causée par une inhalation massive de bacilles. Sans traitement, elle tue en quelques heures.
Les risques pour le touriste sont heureusement pratiquement inexistants. Les principaux foyers de peste, constamment surveillés, se trouvent actuellement :
    •    En Asie centrale: Viet-Nam, Birmanie, Kurdistan Iranien, Chine ;
    •    E n Amérique : Bolivie, Pérou, Brésil ;
    •    E n Afrique : Kenya, Tanzanie ;
    •    A Madagascar.
Traitement
Dès qu'un cas de peste est reconnu, un dispositif de sécurité se met immédiatement en place : isolement et traitement du ou des malades, vaccination massive de la population, désinsectisation et dératisation intensives, surveillance de tous les moyens de transport.
Les antibiotiques sont actifs : chloramphénicol, streptomycine...
Il existe un vaccin recommandé aux professions exposées (techniciens de laboratoire, ouvriers agricoles etc.)

 

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