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MAPPEMONDE

  Auteur : sylvain Date : 21/02/2016
 

MAPPEMONDE

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PIERRE BOULEZ

  Auteur : sylvain Date : 10/01/2016
 


mise à jour le 6 janvier 2016 © Philippe Gontier
Pierre Boulez
Compositeur et chef d'orchestre français né le 26 mars 1925 à Montbrison, Loire, mort le 5 janvier 2016 à Baden-Baden, Allemagne.

Après des études en classe de mathématiques spéciales à Lyon, il se tourne vers la musique en 1942 et s’installe à Paris où il sera admis, deux ans plus tard, dans la classe d’harmonie d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris. Andrée Vaurabourg lui enseignera ensuite le contrepoint, Olivier Messiaen la composition et René Leibowitz la technique dodécaphonique. Il obtient un Premier Prix en 1945.

En 1946, nommé directeur de la musique de scène de la Compagnie Renaud-Barrault, il dirige des partitions de Auric, Poulenc, Honegger et de lui-même. Il compose la Sonatine pour flûte et piano, la Première Sonate pour piano et la première version du Visage nuptial pour soprano, alto et orchestre de chambre, sur des poèmes de René Char. Dès lors, sa carrière de compositeur s’affirme.

En 1951, il se livre à des expériences aux studios de musique concrète de Pierre Schaeffer à Radio France, qui ont donné naissance à deux études de musique concrète.

En 1953 naissent les Concerts du Petit Marigny qui prendront l’année suivante le nom de Domaine Musical, dont il assurera la direction jusqu’en 1967.

Aux cours d’été à Darmstadt entre 1954 et 1965, il intervient dans de nombreuses conférences, aboutissant à la parution de sa monographie, Penser la musique aujourd’hui (1963). Il s’y affirme avec Stockhausen, Berio, Ligeti et Nono comme une des plus fortes personnalités de sa génération.

En 1966, sur l’invitation de Wieland Wagner, il dirige Parsifal à Bayreuth, puis Tristan et Isolde au Japon.

En 1969, Pierre Boulez dirige pour la première fois l’Orchestre philharmonique de New York, dont il prendra la direction de 1971 à 1977, succédant à Leonard Bernstein.

Parallèlement, il est nommé chef permanent du BBC Symphony Orchestra à Londres, fonction qu’il assume de 1971 à 1975.

À la demande du président Georges Pompidou, Pierre Boulez accepte de fonder et de diriger l’lnstitut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam), qui ouvrira ses portes à l’automne 1977.

En 1975, Michel Guy, secrétaire d’Etat aux Affaires culturelles, annonce la création de l’Ensemble intercontemporain (EIC), dont la présidence est confiée à Pierre Boulez.

En 1976, il est invité à Bayreuth pour diriger la Tétralogie de Wagner, dans une mise en scène de Patrice Chéreau, pour la célébration du centenaire du « Ring ». Cinq années de suite, il dirigera cette production, qui sera ensuite enregistrée sur disque et en cassette vidéo.

Professeur au Collège de France entre 1976-1995, il est également l’auteur de nombreux écrits sur la musique.

En 1979, il dirige la première mondiale de la version intégrale de Lulu, d’Alban Berg, à l’Opéra de Paris.

Parallèlement, Pierre Boulez s’associe à d’autres projets importants pour la diffusion de la musique, telles les créations de l’Opéra Bastille et de la Cité de la musique à La Villette.

En 1988, il réalise une série de six émissions télévisées : « Boulez XXe siècle ». Dans le cadre du festival d’Avignon, il dirige Répons à la carrière Boulbon et est le compositeur invité du centre Acanthes, à Villeneuve-lès-Avignon, où il donne une série de cours de direction d’orchestre.

En 1992, Pierre Boulez décide de quitter la direction de l’Ircam pour se consacrer à la direction d’orchestre et à la composition. Il signe un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon et continue son imposante discographie avec les plus grands orchestres.
 En août de la même année, le festival de Salzbourg lui consacre une programmation exhaustive consistant en concerts avec l’Ensemble intercontemporain et l’Ircam, et avec des formations symphoniques.

Pierre Boulez est invité régulièrement aux festivals de Salzbourg, de Berlin et d’Édimbourg, et titulaire de nombreux prix tels les prix Siemens (1979), Polaris (1996), Grawemeyer (2001), Glenn Gould (2002), Kyoto (2009), Golden Lion for Lifetime Achievement (Biennale de Venise, 2012) et BBVA Foundation Frontiers of Knowledge (2013).

Ses principales œuvres réalisées à l’Ircam sont Répons (1981-1988) pour six solistes, ensemble et ordinateur, créée dans sa version finale lors du festival d’Avignon en 1988 ; Dialogue de l’ombre double (1985) pour clarinette, bande et dispositif de spatialisation, ...explosante-fixe... pour flûtes, ensemble et ordinateur (1991-1993) et Anthèmes 2 (1997), pour violon et dispositif électronique.

Ses dernières compositions sont sur Incises, créée en 1998 au Festival d’Édimbourg, et Dérive 2, dont la dernière version a été créée en juillet 2006 au festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence. En 2005, il signe également une pièce pour piano destinée à un album de partitions pour jeunes pianistes, Une page d'éphéméride ainsi qu'une révision d'une courte œuvre de 1969, Pour le Dr. Kalmus.

Entre 2004 et 2007, il dirige de nouveau la Tétralogie de Wagner à Bayreuth, cette fois dans une mise en scène de Christoph Schlingensief. En 2013, Deutsche Grammophon édite un coffret de 13 Cds de l’œuvre complète du compositeur. Parmi les nombreuses célébrations des 90 ans du compositeur en 2015, signalons des festivals dédiés à sa musique, proposés par les orchestres de Cleveland et de Chicago ainsi qu’un autre dans sa ville d’adoption, Baden Baden (Allemagne). Une exposition sur Boulez a également eu lieu au Musée de la musique (Philharmonie de Paris) et des événements d’envergure ont eu lieu au Centre Barbican de Londres.


© Ircam-Centre Pompidou, 2015
Sources
Paul GRIFFITHS, Boulez, Oxford Studies of Composers, vol. XVI, London, Oxford University Press, 1978.
G. William HOPKINS, et Paul GRIFFITHS, “Boulez, Pierre”, in The New Grove Dictionary of Music and Musicians, 2e éd., Stanley Sadie et John Tyrell (éd.), Londres, Macmillan Publishers, vol. IV, 2001, p. 98-108.
Dominique JAMEUX, Boulez, Paris, Fayard, 1985.
Joan PEYSER, Boulez: Composer, Conductor, Enigma, New York, Schirmer Books, 1976.



DOCUMENT      brahms.ircam.fr      LIEN

 
 
 
 

IANNIS XENAKIS

  Auteur : sylvain Date : 03/01/2016
 

EXTRAITS  D'OEUVRES  DE  XENAKIS

 

DOCUMENT       iannis-xenakis.org             LIEN

                                                                       

 
 
 
 

LA MUSIQUE POUR

  Auteur : sylvain Date : 29/12/2015
 

Cerveau : les vertus de l'enseignement de la musique à l’adolescence
Marc Gozlan

Publié le 31-07-2015 à 14h58

Il n’est pas trop tard pour apprendre la musique - et améliorer ainsi ses capacités cognitives - même à l'adolescence.
Même commencé à l'adolescence, l'apprentissage de la musique a des effets positifs sur le développement cérébral. ©Charles Rex Arbogast/AP/SIPAMême commencé à l'adolescence, l'apprentissage de la musique a des effets positifs sur le développement cérébral. ©Charles Rex Arbogast/AP/SIPA

La musique booste (durablement) les capacités cognitives
Esprit empathique ou analytique ? Ecoutez et vous saurez
À l’âge de 6 ans, le cerveau a déjà atteint 90% de sa taille adulte. Mais peut-il, à la faveur d’une expérience débutée à l’adolescence, faire encore preuve de plasticité ? En d’autres termes, est-il encore malléable pour tirer un bénéfice d’un entrainement spécifique débuté à cet âge ? Oui, répondent Nina Kraus et ses collègues du laboratoire des neurosciences auditives de la Northwestern University d’Evanston (Illinois, Etats-Unis). Les chercheurs ont évalué les effets d’un entraînement musical sur le développement des capacités auditives de lycéens de 14 ans (19 adolescents) et ont comparé les résultats obtenus à ceux enregistrés dans un "groupe contrôle" composé d’élèves qui avaient choisi, eux, de faire du sport (21 élèves).


Les chercheurs ont d'abord noté les réponses neuronales au son et les performances langagières avant que les adolescents ne débutent leur entrainement respectif réalisé dans le cadre de leur cursus scolaire. Puis ils les ont de nouveau évaluées lors de leur dernière année de lycée, trois ans plus tard. Les scientifiques ont testé les adolescents sur leur "mémoire phonologique", responsable du stockage temporaire des informations verbales. Et sur leur "conscience phonologique", autrement dit la conscience que les mots sont composés de phonèmes ou de sons. Cette faculté nous permet de percevoir, de découper et de manipuler les unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime et le phonème. Enfin, ils ont évalué la capacité des adolescents à rapidement nommer les mots.

Il ressort qu’un entraînement musical débuté au lycée modifie bien l’évolution du développement cérébral chez l’adolescent. Plus précisément, il influe sur la stabilité du processus de traitement de l’information auditive par le cerveau et accélère la maturation des réponses auditives au niveau du cortex. Enfin, le groupe qui avait reçu un enseignement musical avait une meilleure conscience phonologique que le groupe qui avait reçu un entraînement sportif. Il apparaît donc que l’entraînement à la musique, même débuté tard dans l’adolescence, peut augmenter le traitement neuronal des sons et apporter un bénéfice sur le plan du langage.

La musique pour "apprendre à apprendre"

Au total, ces résultats renforcent l’idée selon laquelle le cerveau de l’adolescent demeure encore réceptif à l’entraînement à la musique. Une information importante en ces temps de restriction budgétaire où les enseignements jugés non indispensables ont tendance à être supprimés, comme le soulignent les auteurs de cette étude parue dans les PNAS. Ils observent par ailleurs que le pourcentage d'élèves bénéficiant d'un enseignement musical avant l'âge de 18 ans est passé aux Etats-Unis de 53% en 1982 à 36% en 2008. "Par conséquent, bien que l’apprentissage d’un instrument musical ne soit pas directement déterminant pour un plan de carrière, la musique peut aider à "apprendre à apprendre", et donc contribuer au développement de capacités qui permettront plus tard d’acquérir des connaissances et des talents", concluent les chercheurs.

LIRELa musique module les gènes du cerveau
Ces neuroscientifiques avaient récemment rapporté dans la revue PloS Biology que l’enregistrement chez de très jeunes enfants de l’activité cérébrale en réponse au son permettait de déterminer ses capacités futures en lecture. En d’autres termes, la réponse auditive du cerveau permet de prédire si l’enfant aura plus tard des difficultés en moment où il apprend à lire.

VIDÉO. Enfin, dans une surprenante vidéo (ci-dessous), Nina Kraus et ses collègues montrent que les signaux enregistrés lors de l’activation de neurones en réponse à un son sont similaires au profil des ondes sonores elles-mêmes. Ainsi, lorsque l’on joue en retour ces mêmes ondes cérébrales, il est possible de reconnaître un air ressemblant à celui que la personne vient d’écouter, et ce que la musique soit du heavy metal ou du Mozart !

 

DOCUMENT        sciencesetavenir.fr      LIEN

 
 
 
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